Papiers florentins – 3

Mon ami Zaoui et les Médecis…
Florence

Le mécénat qui a contribué à faire de Florence le « trésor du Monde » (quelques comparaisons qui s’imposent également)

Le mécénat est-il bon est-il nuisible à l’art aux sciences aux créateurs?
Cette question s’est toujours posée… ce qui la remis à mon goût du jour c’est le croisement de deux événements: 
1) Mon ami Mohamed Zaoui a été récompensé au Festival du cinéma méditerranéen d’Alexandrie pour son film «Akher kalam» et reçu le premier prix du et la palme d’or.
 Très content pour lui, comme beaucoup de ses amis, moi comme tous les autres intimes de ce travailleur acharné et talentueux, savions qu’il travaille avec « les moyens du bord » pour faire court … avec rien, ce qui donne plus de valeur à son travail et rehausse cette récompense.
 Quelques spots ont abordé cet « aspect » surtout que cette récompense est « morale »… donc sans aucun prix sonnant et trébuchant (pour faire court aucune enveloppe n’accompagne ce prix).

Le prestige est grand pour Zaoui. Notre fierté est aussi grande. Mais… quelques uns dont moi même avons critiqué l’absence de récompense pécuniaire… comme tous les autres prix dans le monde de cinéma et de l’art et de littérature.
Cela a fâché quelques “purs”…dont l’amour propre et la vanité leur cache le sens de l’histoire des arts et des belles lettres… qui sont loin de la mendicité !

(En France les prix sont dotés de plusieurs milliers d’euros, aux États-Unis chaque prix est accompagné d’un chèque -mis en évidence et agrandi pour que l’assistance le voit- en Allemagne, le prix Büchner rapport 40 000 €, 64 600 € pour le Man Booker Prize en Angleterre et 90 000 euros pour le prix Cervantes en Espagne, etc… Au cinéma ce sont des sommes plus importantes… les prix Nobel malgré la diminution des montants ils restent avec plusieurs zéros …avant la virgule).

Tout cela ne diminue pas la valeur des oeuvres, et ne constitue pas une « honte » pour les lauréats.
 Cela nous amène au deuxième événement:
Ma présence à Florence entre « cet amas d’oeuvres d’art » qui m’ont tourné la tête… pas uniquement par leur beauté mais également par le « cheminement de leur création »… 
Les Médecis étaient des grands mécènes. Les médecins PAYAIENT les artistes et les savants. Les Médecis chargeaient des agents pour sillonner l’Europe à la recherche d’artistes (et de savants). Les Médecis faisaient des pont en or pour les artistes et les savants…
Alors que les Médecis soient des dictateurs … je voudrait bien que mon ami Zaoui rencontre ce genre de dictateurs pour qu’il continue à créer et à produire pour le cinéma arabe.

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